Anthropologie de l'Image
2e Semestre : La Symbiose
Juin 2010
Travaux inspirés du Cours « Anthropologie de l'image »
donné par Wolfgang Wackernagel (septembre 2009 - juin 2010)
Toutes les images ont été ramenées à
la même largeur 'standard' de 27 cm.
Classement par ordre alphabétique.
Jeanne-Marie Bortolini : Symbiose.
Christophe Bruchez : Promesses (Symbiose Image-Texte)
"Là-bas, c’est une bande presque incolore qui s’étend de partout, tout autour, infinie, éternelle.
Avant, cela devait être un jaune éblouissant, qui a force d’étinceler, est devenu translucide. Il s’étend maintenant jusqu’aux bleus ; azur, turquoise, outremer, ébène de l’océan.
Cette masse qui au court du va et viens devient gris, blanc, puis gris, puis blanc, encore et encore.
Cette immensité et ces changements permanents donne une impression de froid du dehors.
Aux regards, glacial.
Rupture. Plongée sensorielle.
À l’intérieur c’est chaud, humain, enfantin comme dans le ventre d’une mère.
Les mutations sont inaudibles, invisibles du dedans, seul le courant et quelques poissons ramènent vers des sensations humaines.
Les sons absents au départ sont maintenant omniprésents.
L’océan au loin, noir.
Il grogne puissant, protecteur. Là-bas c’est les portes du diable, le vide interminable, la chute libre vers notre nulle part, nos anxiétés.
Il y a le souffle, continu, perpétuel, qui frisonne palmiers et palétuviers. Il bourdonne près de sa ruche, prêt à bondir. Cette force bestiale, tueuse, si douce sur le corps.
Les bras tendu en croix vers le couchant, léché par le vent, l’obscurité s’installe tout autour.
La nuit profonde saisit, emprisonne les derniers instants de blancs et jaunes intenses. En un instant tout change, tout se calme. C’est feutré, doux, velouté, sensuel.
Des couleurs chaudes essayent de se frayer un chemin dans cette obscurité. Des rouges nocturnes, des bruns cocooneurs.
Des animaux étranges, préhistoriques s’extraient. Des cris percent.
Le meilleur moment du jour se pose, trépidant. Tout est à conquérir maintenant, rien n’est fait.
L’obscurité laconique est implantée. C’est calme, uniforme, standardisé. La voûte céleste brille d’une force insoupçonnée.
Les corps peuvent s’abandonner, maintenant.
Vers 5 heures 30, le noir s’estompe tôt, vite.
Le ciel change de forme, d’aspect et de couleur chaque seconde. Comme si un choix devait être réalisé.
Une nouvelle bande presque incolore s’impose, s’installe aussi vite que la nuit est venue.
Tout recommence."
Evguenia Brugger : Symbiose Texte-Image : Le Calligramme
Ici: Lettre à son ami André Rouveyre (symbiose amicale).
Réf: Guillaume Apollinaire, Oeuvres poétiques, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1965.
Christophe Constantin : La symbiose ne tient qu'à un cheveu.
Fanny Delarze : Sensible - Sensé (Symbiose Image-Texte)
Les femmes sont sensibles, les hommes sont sensés.
Les femmes sont sensées, les hommes sont sensibles.
Les femmes sont romantiques, les hommes sont vulgaires.
Les femmes sont vulgaires, les hommes romantiques.
Les femmes sont faibles, les hommes sont forts.
Les femmes sont fortes, les hommes sont faibles.
Hassan Djebri : Fécondation
Vincent Jaccard : Gâteau de Mariage
avec un piment en guise de cerise ...
Timothee Messeiller : Anatomie Ailée
Marlene Peronetti : Emoticônes
Les émotions comme vecteur symbiotique de l'art.
Aude Poscio : Syzygie
Julia Reist : Symbiose
Die Unabhängige Form wird zu einem Ganzen,
jedoch ohne seine Individualität zu verlieren.
Olivier Robert : Animus et Anima
Johan Rothen : Le FemiLin
Peter Schreuder : Energie Positive
Moruthane Sepadi : Interdépendance
Océane Stein : Dendropos.
Liza Trottet : Suite de Profil Simplifié : La Symbiose
